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LA MORPHINE : UN MEDICAMENT ?

Comme expliqué précédemment, la morphine a un effet rédhibitoire sur les messages douloureux, ce qui réduit fortement la sensation de douleur.

Elle agit directement sur le cerveau; ainsi, elle correspond à la définition d'analgésique.

La morphine est donc un médicament.

Elle soulage rapidement des douleurs intenses; cependant elle n'est pas efficace contre tous les types de douleur. Elle est le médicament de référence mais n'est pas le plus puissant. D'autres morphiniques ont une puissance équivalent entre 15 et 1000 fois celle de la morphine.

Cependant ce médicament est tout de même à utiliser sous grande surveillance.

 

Par exemple, la morphine ne doit pas être utilisée chez une personne ayant une insuffisance respiratoire ou hépatique grave et une épilepsie non contrôlées par un traitement. Il faut également faire preuve de précautions si l’individu possède une insuffisance rénale , une hypertension intracrânienne , ou s’il est âgé. La morphine ne peut pas être associée à n'importe quel médicament car certains pourraient diminuer son action.

La prescription des doses de ce médicament dépend de l’âge, du poids, de l’état de santé et de la tolérance du patient à l’égard du principe actif.

Lors de la grossesse, ce médicament n'est à prendre qu’en cas d'urgence. Il peut causer une insuffisance respiratoire ou un syndrôme de sevrage chez le nouveau-né. De plus, pendant l’allaitement, la morphine passe dans le lait maternel, et peut nuire à la santé du bébé.

 

Il existe des sous doses différentes :

→ 10g/1ml : boîte de 10 ampoules de 1ml.

→ 20mg/1ml : boîte de 10 ampoules de 1ml ou 2ml selon la concentration de la morphine dans les ampoules

→ 100mg/5ml : boîte de 10 ampoules de 5ml.

 

La morphine existe sous différentes formes. Elle peut être prise:

→ par voie parentérale : injection intraveineuse, sous-cutanée, sous péridurale ou encore mélangée à des solutés de perfusion, ou à l’aide d’une pompe (assurant un débit constant étalé sur quelques heures)… Mais l’injection directe de morphine dans une veine, ou un cathéter, doit rester rare; il y a notamment des risques de malaise grave, si l’administration est trop rapide.

→ par voie orale : comprimé, gélule, sirop, sucette,…

→ par suppositoire,

→ par patch à libération continue (diffuse la morphine en passant par la peau)


L'effet analgésique disparaît à mesure que la substance est éliminée par l'organisme. Cependant, suivant la voie d'administration, la durée des effets peut varier. Par voie intraveineuse, les effets durent 4 à 5 heures et l'efficacité est maximale 20 minutes après l'injection.
Par voie orale, la durée de l'analgésie est plus faible : pour une efficacité identique à celle des autres types d'administration , il faut recourir à des doses plus élevée.
L'efficacité maximale peut varier suivant les modes d'injection : par exemple, par voie intramusculaire, l'efficacité maximale est atteinte entre 30 et 60 minutes après l'injection alors qu'il faut attendre entre 45 et 90 minutes après l'injection sous cutanée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce médicament est à utiliser uniquement sur ordonnance. Il existe de nombreux effets indésirables différents. Les plus fréquents sont la somnolence, les nausées, les vomissements, la constipation, ou encore la sécheresse de la bouche pour l’utilisation de la morphine à faible dose. D’autres sont plus rares et parfois plus dangereux. Un individu peut avoir des troubles psychiques ou des troubles du sommeil, une détresse respiratoire, des difficultés à uriner, une hypertension intracrânienne ou de la moelle épinière. L’injection de morphine à forte dose peut entraîner le coma voire même la mort.

 

De plus, ce médicament peut entraîner une dépendance ce qui qualifie la morphine de stupéfiant. L’apparition de symptôme est possible quelques jours après l’arrêt brutal d’un traitement prolongé. Cela peut se traduire par des bâillements, de l’anxiété, une mydriase , des bouffées de chaleur, pouvant aller jusqu’à des crampes abdominales, des douleurs musculaires ou articulaires, voire de l’ anorexie .

 

Ce médicament est aussi qualifié de stupéfiant dans le sens où il est particulièrement susceptible d’être détourné de son usage, par un toxicomane.

 

 

 

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